mardi 8 septembre 2009
lundi 7 septembre 2009
dimanche 6 septembre 2009
que des mots
des mots dits
ressentis
des mots vrais
qui existent
des mots pris ailleurs
que j'aie collés
sur mes pages
que j'aie fait miens
des mots
qui s'effacent
qui s'usent
qui disparaissent
des mots éphémères.
que des mots.
ressentis
des mots vrais
qui existent
des mots pris ailleurs
que j'aie collés
sur mes pages
que j'aie fait miens
des mots
qui s'effacent
qui s'usent
qui disparaissent
des mots éphémères.
que des mots.
samedi 5 septembre 2009
vendredi 4 septembre 2009
/
"les bourgeons de la soif dans les pores
ce n'est pas l'eau que je bois dans le verre
c'est quelque chose au fil de l'eau
à quoi on pense dans le roule des jours
comme un défoncé enfoncé
toute la sainte face de journée
toute, goutte à goutte
car la soif demeure, panique, tenace
car ni de poids, de place ou d'étendue
ni dedans, ou dehors peut-être
rien de rien n'est changé
j'ai toujours la motte de feu à l'estomac
je refuse à fond de mes deux pieds
sur les freins du temps
comme d'accoutumance chaque fois
une fois les yeux ouverts
et vide le verre."
gaston miron / l'homme rapaillé
poète québécois 1928-1996
ce n'est pas l'eau que je bois dans le verre
c'est quelque chose au fil de l'eau
à quoi on pense dans le roule des jours
comme un défoncé enfoncé
toute la sainte face de journée
toute, goutte à goutte
car la soif demeure, panique, tenace
car ni de poids, de place ou d'étendue
ni dedans, ou dehors peut-être
rien de rien n'est changé
j'ai toujours la motte de feu à l'estomac
je refuse à fond de mes deux pieds
sur les freins du temps
comme d'accoutumance chaque fois
une fois les yeux ouverts
et vide le verre."
gaston miron / l'homme rapaillé
poète québécois 1928-1996
en délabre
"puis les années m'emportent sens dessus dessous
je m'en vais en délabre au bout de mon rouleau.."
gaston miron / l'homme rapaillé
je m'en vais en délabre au bout de mon rouleau.."
gaston miron / l'homme rapaillé
jeudi 3 septembre 2009
mercredi 2 septembre 2009
dimanche 30 août 2009
et d'autres fois..
"le plus souvent ne sachant où je suis ni pourquoi
je me parle à voix basse voyageuse
et d'autres fois.."
gaston miron / l'homme rapaillé
jeudi 27 août 2009
joli délire
il y a dans ta tête
des éclats
et des rires
mais toi
petite tête de caboche
tu ne connais
ni la provenance
ni la cause
de ce joli délire.
des éclats
et des rires
mais toi
petite tête de caboche
tu ne connais
ni la provenance
ni la cause
de ce joli délire.
sable mouvant
j'avance et recule
mais le sable est mouvant
je connais cette danse
et je sens et je sais que je m'enfonce.
encore.
besoin de dire
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